Groupe Tezenas du Montcel
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Rencontre avec Charlotte Erlih (Auteure)

Au CDI du Lycée Tezenas du Montcel, les élèves de troisième prépa métiers (3PM) ont eu la joie d’accueillir Charlotte Erlih, une auteure invitée par la Fête du livre de Saint-Etienne.

Les 3PM ont lu ou écouté le roman de 58 pages, Mon bel assassin.


Rencontrer un auteur peut sembler impressionnant. Charlotte Erlih a discuté des questions environnementales qui touchent déjà la ville de Brest, où elle vit. « Certaines communes n’ont pas d’eau potable. Les nappes phréatiques sont sèches » ! Où donc ? A Brest ? En France ? En 2022 ?
Nous avons pu aborder des astuces pour réduire notre consommation d’eau, pour savoir la puissance qu’ont les individus quand ils s’associent, notamment pour signer des pétitions. Et là, le débat est parti dans une autre direction. Carole Mehrenberger, leur professeure principale, a donné une anecdote : des gens la sollicitent pour signer des pétitions à la sortie des transports en commun. Elle a mentionné un sujet de pétition qui l’avait plus particulièrement touché. Et hop, la controverse à commencer. Il y a eu des arguments pour, des arguments contre, des besoins d’explication, des réflexions profondes, plus profondes que d’habitude, de l’étonnement, de la perplexité, du débat ! Certains élèves ont vraiment apprécié.
D’autres s’attendaient à une autre rencontre, plus centrée sur l’auteure elle-même, sur le roman Mon bel asssassin.
Pourtant, Charlotte Erlih a expliqué comment elle trouvait les sujets de ses livres. Elle est par ailleurs réalisatrice et scénariste. Quand un scénario de film lui plaît mais qu’elle n’arrive pas à le réaliser, elle en fait un livre. C’est le cas pour Bacha Posh, un roman sur l’Afghanistan, dont elle nous a lu quelques pages de son choix. L’extrait donnait envie de connaître la suite.
Il y a des thèmes aussi sur lesquels elle écrit, des thèmes difficiles. Par exemple, sur le deuil, elle a écrit La dernière fausse note, dont elle nous a lu un extrait captivant. Même la question financière a été abordée. Elle ne gagne pas beaucoup d’argent en étant auteure. Quand elle travaille sur des films, c’est plus rémunérateur. D’ailleurs, elle a dû écourter notre rencontre au bout de 2h30 parce qu’elle devait assister à une visioconférence pour des films. Nous avons pris le temps de la présenter à notre cheffe d’établissement, Mme Delabre, nous avons fait une photo avec elle devant le panneau réalisé pour présenter la venue des auteurs. Elle a été raccompagnée par une des personnes qui participait à l’organisation de la Fête du livre de Saint-Etienne. Elle est donc partie, escortée par cet homme, qui devait veiller à son bon retour.
Merci à la fête du livre d’offrir aux élèves la possibilité de rencontrer des auteurs jeunesse, merci aux auteurs d’accepter de rencontrer leur public de lecteurs, merci aux élèves de consacrer du temps et de l’énergie à lire les œuvres des auteurs afin de les accueillir dans de bonnes conditions, merci aux professeurs, aux chefs d’établissements, merci à la lecture de nous unir toujours plus.
Pendant cette belle rencontre, Mme Laflaquière, la responsable de la pastorale, est passée au CDI. Elle a bien apprécié ce moment.
Nous avons donc décidé de prolonger le plaisir d’écouter des textes lus en instaurant, dès la reprise de novembre, des temps de lecture de textes à haute voix les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 10h à 11h. Vive les livres, vive la lecture, vive la culture !

Gladia LUSHOMBO, professeure documentaliste